Rémy Belhomme | La vallée des éperdus

15,00 €

1974, Virgile fuit la région parisienne et débarque en Ardèche méridionale. Il va découvrir la vie dans les vallées encaissées des Cévennes. Qu’est-il venu chercher, que va-t-il trouver dans ce pays de châtaigne ? Entre son voisin Philo, qui peint des paysages ferroviaires et des «michelines» à longueur de journée, les communautés hippies qui ont investi les hameaux et les paysans qui gravitent autour de la bourgade des Vans, Virgile s’adaptera-t-il à cette vie entre campagne et montagne, entre néo-ruraux et ardéchois de souche… Y-a-t-il, au fond, tant de différences entre eux ?

À la fois chronique de la période post 68 et reflet d’une jeunesse qui cherchait le bonheur autrement, La vallée des éperdus, deuxième roman de Rémy Belhomme, nous plonge dans un univers particulier et piquant, teinté de nostalgie.

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Auteur

Rémy Belhomme

À 14 ans, il apprend la guitare dans la banlieue parisienne et compose ses premières chansons. Viré du lycée en première, il vit de petits boulots. Il arrive en Ardèche au début des années soixante-dix. Agriculteur, maçon, … puis diplômé en droit immobilier, il est installé aux Vans. Il se consacre à l’écriture entre les accords de banjo et la culture de ses oliviers.

Site Internet de l’auteur

Format du livre : 15 x 24 cm
Poids du livre : 365 g
Nombre de pages : 280
ISBN : 9782492598135
Prix public France : 15 €
Très peu de gens lisent les préfaces. Ou alors ils les lisent quand ils ont fini le livre, voulant rester encore sous le charme des mots, des mots et des virgules, ces virgules qui rythmaient toutes les pages qu’ils viennent de tourner, on ne referme jamais tout-à-fait un livre, en tous cas pas comme on ferme une fenêtre, ou alors peut-être à l’espagnolette...
Une préface est donc une sorte de «post-scriptum» proposant au lecteur ce quelque chose en plus qui déjà lui manque. Pourquoi ne pas simplement lui dire de relire le livre. Alors, comme ici, il retrouverait ces années magiques où toussaient les moteurs des combis Volkswagen sur les routes de l’Ardèche, les filles mystérieuses, le vin en cubi et les grandes flambées, et puis surtout les mots, les mots et les virgules, tout ce qui fait le «Verbe», ce Verbe qui, d’après la Bible, est au commencement de tout, un peu comme les préfaces (que peu de gens lisent) et qu’on place toujours au début des livres, mais aujourd’hui ça me parait normal, après tout...
David McNeil